フランス語フランス文学研究　読書感想文（自発的提出分）（H26-6-23)

Une impression à la lecture de Le Chef-d’oeuvre inconnu de Honoré de Balzac

　Je n’avais jamais lu un roman de Balzac en français parce que je croyais que c’était très difficile. 
Mais le Chef-d’oeuvre inconnu ne l’est pas trop. Ce n’est pas long. Comme j’étudie maintenant
Regarder Écouter Lire de Claude Levi Strauss, particulièrement ses réflexions sur quelques chefs-
d’oeuvres d’art, je me suis intéressé à ce roman. Elle m’a donné une bonne occasion pour approfondir
ma compréhension de la théorie de l’art.

Balzac nous montre des éléments importants de l’art dans les commentairs de Frenhofer sur le grand
tableau de Marie l’Égyptienne de Porbus:
　1.    « Tu as flotté indécis entre les deux sytèmes, entre le dessin et la couleur, entre le flegme minutieux,
　　la raideur précise des vieux maîtres allemands et l’ardeur éblouissante, l’heureuse abondance des
　　peintures italiens. Tu as voulu imiter à la fois Hans Holbein et Titien, Albrecht Durer et Paul Véronese.
　　Si tu ne te sentais pas assez fort pour fondre ensemble au feu de ton génie les deux manières rivales,
　　il fallait opter franchement entre l’une
　　ou l’autre, afin d’obtenir l’unité qui simule une des conditions de la vie. »

　2.    « La mission de l’art n’est pas de copier la nature, mais de l’exprimer. »
Il donne un exemple, « Une main ne tient pas seulement au corps, elle exprime et continue une pensée
qu’il faut saisir et rendre. Ni le peintre, ni le poète, ni le sculpteur ne doivent séparer l’effet de la
cause qui sont invinciblement l’un dans l’autre ! La véritable lutte est là ! »

　Ensuite, Frenhofer, en quelques coups de pinceau, métamorphose le tableau que Porbus vient de terminer,
au point que Marie l’Égyptienne semble renaître à la vie sous les yeux de Porbus et Poussin. C’est de
la magie ! Il a unifié deux systémes, le dessin et la couleur, et insufflé la vie dans le tableau.

　Ils apprennent que Frenhofer travaille depuis dix ans à un portraite de Catherine Lescaut mais qu’il
n’a pas terminé par manque d’un modèle possédant une beauté parfaité. Grâce au sacrifice de sa petite
amie, Gillette, Frenhofer termine La Belle Noiseuse. Mais ce tableau, que le maître trouve parfait et
qu’il leur montre, ne se révéle être qu’un sublime pied, perdu au milieu d’un amas absurde de couleurs.
　Bien que ni Porbus ni Poussin ne puissent rien reconnaitre sur la toile à part ce « sublime pied »,
Frenhofer prétend qu’il peux voir sa Belle.

« －Il es encore plus poète que peintre, répondit gravement Poussin.
　　－Là, reprit Porbus en touchant la toile, finit notre art sur terre.
　　－Et de là, il va se perdre dans les cieux, dit Poussin.
　　－Combien de jouissance sur ce morceau de toile ! s’écria Porbus....

　Frenhofer contempla son tableau pendant un moment et chancela.
　 －Rien, rien ! Et avoir travaillé dix ans !

　 Il s’assit et pleura.
　 －Je suis donc un imbecile, un fou ! je n’ai donc ni talent, ni capacité, je ne suis plus qu’un homme
riche qui, en marchant, ne fait que 　　 　　　　　marcher ! Je n’aurai donc rien produit. »

Désespéré par les critiques de Porbus et de Poussin, Frenhofer se tue après avoir brûlé ses toiles.

　L’art absolu peut-il être inintelligible ou inaccessible au commun des mortels et peut-il se reduire à rien ?
Frenhofer disait à Poussin dans
l’atelier de Porbus au sujet de la lutte avec la nature, « Oh ! nature ! nature ! qui jamais t’a surprise
dans tes fuites ! Tenez, le trop de science, de même que l’ignorance, arrive à une négation. Je doute de
mon oeuvre ! »
Je crois que il voit sa toile à traverse l’imagination poétique ce qui est un produit d’une  accumulation
de coups de ses pinceaus pendant dix ans. Porbus et Poussin peuvent seulement voir la relique, « un pied
délicieux, un pied vivant ! Ils resterent pétrifiés d’admiration devant ce fragment qui a echappé à une
incroyable, à une lente et progressive destruction. Ce pied apparaissait là comme le torse de quelque
Vénus en marbre de Paros qui surgirait parmi les décombres d’une ville incendiée.»
D’autre part, l’art absolu est ce que seulement Dieu peut créer. Toutes des mortels qui essaient de la
créer seront punis. Je me rappelle un conte, le Tache de naissance de Nathaniel Hawthorne. Aylmer est
un philosophe brilliant et reconnu qui a abondonné sa mise au point de sa carrière et le expériences
d’épouser la belle Georgiana, ce qui est physiquement parfait à l’exception d’une petite tache de
naissance rouge sous la forme d’une main sur sa joue.

J’admire Balzac d’avoir eu de si solides connaissances dans la théorie de l’art. J’ai trouvé sur
l’internet qu’il avait une bonne relation personnelle avec Théophile Gautier  qui a dû l’aider dans
ce sens. (et peut-être Delacroix selon Professeur Birmann)